RECHERCHE NATIONALE ET PARTENARIATS

La recherche occupe une place centrale dans la gestion adaptative des aires protégées. Les partenariats entre les Universités les Aires Protégées sont par conséquent une des voies à promouvoir pour espérer des résultats scientifiques fiables 

Le Conservateur du Parc s'entretient avec un groupe d'étudiants venus des Universités de Ngaoundéré et de la faculté d'écologie de l'Université Brème en Allemagne en compagnie de leurs encadreurs



Photo de départ du Conservateur à l'extrême droite avec quelques encadreurs

LA BRIGADE NATIONALE DE CONTROLE AU BUFFLE NOIR

Le Service de la Conservation de Parc National de le Bénoué a eu l'insigne honneur de recevoir la visite d'une délégation de la Brigade Nationale de Contrôle Conduite par le Col. BOYOMO au Campement du Buffle Noir

RECHERCHE DANS LE PARC NATIONAL DE LA BENOUE

La recherche est l'un des axes mal en point de l'aménagement du Parc National de la Bénoué. Dans ce cadre la recherche sur les grands carnivores conduite par des étudiantes européens dans les Aires Protégées du Nord est une initiative à encourager et à parfaire

Les quatre stagiaires du projet de recherche sur les grands carnivores sont sur le départ à l'issue d'un second séjour dans le Parc National de la Bénoué  

Le dernier petit déjeuner avant le départ

RECHERCHE DE SOLUTIONS DURABLES

Refusant tout fatalisme, sans pour autant faiblir sur la protection des ressources du Parc, le Conservateur du Parc National de la Bénoué a pris ces dernières semaines l'initiative de l'étude expérimentale d'une pépinière forestière d'Afzelia africana, la légumineuse qui est avec les points d'eau permanents du Parc, au centre de tous les conflits avec les bergers transhumants

 Une planche de germoir expérimentale a été mise sur pied pour étudier toutes les dormances et les autres contraintes à la germination de cette espèce qui garde sont feuillage vert pendant la mauvaise saison. Si less essais de germination s'avèrent concluants, les communautés et les municipalités riveraines des Aires protégées ne pourraient elles pas être impliquées dans un projet de plantation fourragères?????

est au centre du régime alimentaire des girafes dans le PNB 

mais également de celui de toutes les convoitises des transhumants 

qui n'hésitent pas une seconde  dans leur recherche d'un fourrage alternatif pour les troupeaux qu'ils conduisent, et de préférence de nuit, à en faire un élagage systématique et sauvage sans aucune considération du lieu où se trouve les arbres et encore moins des conséquences néfastes sur la faune sauvage

La situation actuelle est à tous points de vue intenable sur la durée pour la survie de la faune sauvage du Parc  National de la Bénoué et des solutions marginales comme l'arrestation de tous les bergers ou encore l'abattage systématique des troupeaux semblent socialement irréalistes

ARRIVEE AU CAMPEMENT DU BEL ELAND

La plupart des orpailleurs récalcitrants interpellés à "DOUALA", arrêtés pour la première fois seront finalement relaxés au Campement du Bel Eland 

En effet, à la faveur des dispositions de la loi forestière 94 qui les considère comme des délinquants primaires, ces villageois dont un bon nombre de mineurs seront formellement identifiés et relaxés non sans avoir pris des engagements écrits et audiovisuels de ne plus jamais retourner dans le Parc.

 Les cas suspects ou ceux dont des engins roulants avaient été confisqués seront ramenés au Buffle noir pour mieux les identifier ou pour les remettre soit à la disposition de la justice militaire pour le prétendu militaire, soit à la justice civile pour les autres

A LA POURSUITE DES BERGERS BELLIQUEUX

Les femmes et les enfants commencant à manifester d'importants signes de fatigue, la progression de toute l'équipe ralentie

Face à la difficulté de traîner tout l'improbable village avec lui, le Conservateur décide de la division de l'équipe de patrouille en deux groupes

Le premier groupe composé de guide, d'écogardes et des trois militaires sera chargé de ramener les orpailleurs interpellés dans le site d'orpaillage "Douala" au Campement de chasse du "Bel Eland" situé à 25km 

Le second groupe poursuivra la patrouille en suivant les pistes et nombreuses traces laissées par les bergers et leurs immenses troupeaux

 Visiblement averti par des guetteurs, voici le spectacle que la patrouille trouve dans les différents "campements sans huttes" au pied des arbres, typiques des bergers transhumants

 Ici, l'on a un pacage construit pour garder les jeunes animaux du bétail dans la nuit

 Deux jeunes bergers surpris lors de la patrouilles conduisant respectivement 60 et 70 boeufs dans le Parc

 Des dizaines de groupes de veaux comme celui-ci seront fréquemment  rencontrés déambulant sans aucune garde à l'abord de tous les six grands campements que l'on dénombrera durant la patrouille

 Voici à quoi ressemble un Campement de bergers dans le Parc de la Bénoué, du matériel essentiellement provisoire, facile à emporter ou à abandonner

Les agneaux attachés au pied de certains arbres témoignent de la présence des moutons dans les troupeaux

DOUALA EN FEU

Après vérification de l'évacuation complète des huttes d'orpailleurs est lancé la mise en feu,

Ici, un élément de la patrouille met le feu aux cabanes

 Le Conservateur en personne s'assure que la mise à feu de toutes les paillotes se fait en toute sécurité

 les différents quartiers de Douala sont désormais en flammes

LES IMAGES DE LA DEGRADATION DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE

Les patrouilles dans le Parc sont toujours s remplies de curiosités les unes plus grandes que les autres

 Partis à "DOUALA" à la trousse des bergers transhumants brûleurs de motos, la première rencontre est celle d'un orpailleur sur le chemin de "GABON", l'autre grand site d'orpaillage au sein du PNB

 Paysage lunaire après l'orpaillage. L'on observe de plus en plus d'animaux blessés dans le PNB, les fosses laissées ça et là par les orpailleurs ne seraient pas étrangères à ces observations

La déforestation systématique des sites sur plusieurs dizaines d'hectares est l'autre aspect  de l'orpaillage

 Cet autre monde, foisonnent de mythomanes en tous genres. Ici au premier plan à droite le dénommé AMBASSA ALOGO Samuel serait plutôt (selon ses dires) le sergent-chef AMBASSA ALOGO de la Garde Présidentielle en cessation d'activités pour maladie grave aux pieds. Il sera conduit plus tard par le Conservateur au service de la Sécurité Militaire (SEMIL) à Garoua où il va finalement se rétracter

 Sur la photo avec le Conservateur, au centre en ensemble marron, M. ISSIAKOU MOUMA, Chauffeur à la retraite reconverti à la médecine tient en main son stéthoscope et une poche de solution glucosée dont tout un carton plein se trouve à ses pieds. A ses côtés en boubou vert, M. OUMAROU SANDA, lui a bel et bien été reconnu comme chef de village à RABINGHA

La Carte Nationale d'Identité d'un chauffeur à la retraite devenu infirmier de brousse à "Douala"

Le permis de conduire d'un chef de village reconverti à l'orpaillage dans le PNB

Curieusement, l'on est surpris de constater le site d'orpaillage abrite encore une population d'orpailleurs avec cependant un nombre disproportionné de boutiquiers qui ravitailleraient désormais beaucoup plus les bergers transhumants avec lesquels ils entretiennent des relations beaucoup plus cordiales qu'ils ne l'avouent

Dans le groupe des orpailleurs se recrutent beaucoup de jeunes désœuvrés des villages riverains, attirés par l'appât d'un gain facile

UNE JOURNEE DE PATROUILLE DANS LE PNB

Le Manque d’entretien des pistes une des faiblesses majeures au développement touristique est également un obstacle à la progression des équipes de patrouille

Les routes sont souvent infranchissables pour les véhicules de patrouille. Tous les moyens et les énergies sont dès lors mises à contribution pour lever au plus vite les obstacles

Il faut beaucoup de temps pour franchir certains mayos (rivières) ravinées par les eaux courantes

Ces solutions de circonstances qui sont à la portée des grosses équipes sont par contre inaccessibles à des petits groupes de touristes

 La véritable patrouille et la plus efficace est celle qui se fait à pied

Par petits groupes, les écogardes et les militaires s'enfoncent dans le Parc. Direction le site d'orpaillage dénommé "DOUALA" supposé infesté par les bergers transhumants qsui y commettaient régulièrement des agressions à main armée vis-à-vis des orpailleurs 

LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ GALOPANTE DANS LE PARC NATIONAL DE LA BENOUE

Face au bellicisme de plus en plus marqué des contrevenants au premier rangs desquels l'on trouve les bergers transhumants et les orpailleurs, les FMO  restent indispensables pour garder le niveau de sécurité maximal lors des interventions du service de la conservation dans le PNB

Le Conservateur du PNB peaufine ici avec les Forces de Maintien de l’Ordre (FMO) du détachement du 32^ème BIM basé à Ex-Djaba la stratégie d’une opération imminente dans le Parc.

Cependant, la chefferie traditionnelle est un maillon incontournable dans le recherche des solutions durables. Dans le cadre de la Sensibilisation et dans l’optique de fédérer les énergies face à l’anarchie et les risques sécuritaires en développement dans le Parc, le Conservateur accompagné des FMO d’Ex-DJABA consulte le SARKI de GAMBA (représentant du LAMIDO DE REY BOUBA)  afin de l’associer à la recherche de solutions durables  

Au cours de cette assise, en lui montrant quelques unes des flèches lancées par les bergers ayant commis l'embuscade de 25 Février à l'issue duquel le Parc perdra ces seules motos à l'état de circuler, Conservateur demande au SARKI BAKARY ( GAMBA ) de peser de tout son poids pour une désescalade de la violence dans le Parc

Par le truchement du chef (Djaoro) de village une réunion est également organisée à SAKDJE cette fois avec tous les propriétaires des troupeaux qui habitent le village à la chefferie et donc les troupeaux sse trouvent mécaniquement dans le Parc National et parfois à des distances insoupçonnées

Suite à de nombreuses exactions commises ces derniers jours et dont le dernière en date est la tentative d'encerclement d'une patrouille de quatre écogardes avec à la clé deux motoss du PNB brûlées, le Chef de village consentira à rassembler l'essentiel des  nomades propriétaires de bétail de sa sphère d'influence pour une ultime campagne de sensibilisation

Malgré la surprise, une bonne trentaine de propriétaires rejoindront finalement l'arbre à palabres. En général, les propriétaires attendent patiemment dans les villages 

pendant que les bergers auxquels ils ont confié plusieurs centaines de troupeaux écument les moindres recoins du Parc

Le Chef du village et ses notables s'associeront officiellement au Conservateur pour transmettre à aux chefs de bergers toute l'indignation et la lassitude du principal responsable du Parc National face à la multiplication des actes de violences et d'intimidation perpétrés ces derniers jours parc les bergers vis-à-vis des écogardes

UNE AUTRE DE REPONSE A L'INSECURITE DANS LE PNB

Au stade actuel de la dégradation des ressources du PNB, la Sensibilisation doit forcément s'accompagner d'une bonne dose de répression pour espérer sauver l'énorme potentiel en dans le PNB. A l'issue du sejour de l'EFG, la conservation du PNB reprend une de ses mission régalienne :La protection de ses ressources naturelles 

Une équipe de la conservation quitte le Campement du Buffle Noir au matin du 11 Mars, pour une opération de refoulement des bergers transhumants et des orpailleurs récalcitrants, désormais sédentaires du PNB

Bien que laborieuse du fait de la modicité des moyens logistiques et financiers, la collaboration avec les FMO demeure un gage important de la réussite des opérations d’envergure sur le terrain

 Une dernière visite sera rendu à l'EFG également sur le départ

Le Chargement/Déchargement des camions est un exercice particulièrement intéressant pour l'évaluation de la discipline de groupe à l'EFG