Les patrouilles dans le Parc sont toujours s remplies de curiosités les unes plus grandes que les autres
Partis à "DOUALA" à la trousse des bergers transhumants brûleurs de motos, la première rencontre est celle d'un orpailleur sur le chemin de "GABON", l'autre grand site d'orpaillage au sein du PNB
Paysage lunaire après l'orpaillage. L'on observe de plus en plus d'animaux blessés dans le PNB, les fosses laissées ça et là par les orpailleurs ne seraient pas étrangères à ces observations
La déforestation systématique des sites sur plusieurs dizaines d'hectares est l'autre aspect de l'orpaillage
Cet autre monde, foisonnent de mythomanes en tous genres. Ici au premier plan à droite le dénommé AMBASSA ALOGO Samuel serait plutôt (selon ses dires) le sergent-chef AMBASSA ALOGO de la Garde Présidentielle en cessation d'activités pour maladie grave aux pieds. Il sera conduit plus tard par le Conservateur au service de la Sécurité Militaire (SEMIL) à Garoua où il va finalement se rétracter
Sur la photo avec le Conservateur, a
u centre en ensemble marron, M. ISSIAKOU MOUMA, Chauffeur à la retraite reconverti à la médecine tient en main son stéthoscope et une poche de solution glucosée dont tout un carton plein se trouve à ses pieds. A ses côtés
en boubou vert, M. OUMAROU SANDA, lui a bel et bien été reconnu comme chef de village à RABINGHA
La Carte Nationale d'Identité d'un chauffeur à la retraite devenu infirmier de brousse à "Douala"
Le permis de conduire d'un chef de village reconverti à l'orpaillage dans le PNB
Curieusement, l'on est surpris de constater le site d'orpaillage abrite encore une population d'orpailleurs avec cependant un nombre disproportionné de boutiquiers qui ravitailleraient désormais beaucoup plus les bergers transhumants avec lesquels ils entretiennent des relations beaucoup plus cordiales qu'ils ne l'avouent
Dans le groupe des orpailleurs se recrutent beaucoup de jeunes désœuvrés des villages riverains, attirés par l'appât d'un gain facile