DURANT LES TROIS DERNIERES ANNEES, LE PARC NATIONAL DE LA BENOUE A PERMIS L'ENCADREMENT DE QUINZE MASTER2 ET TROIS THESES Y SONT EN COURS. C'EST DONC TOUT NATURELLEMENT QUE LES ETUDIANTS EN CYCLE MASTER2 PRFESSIONNEL EN ECOLOGIE ET LEURS ENCADREURS ONT BENEFICIE DES NOUVELLES COMPETENCES DU PNB DANS L'UTILISATION DES MINI-DRONES POUR LE SUIVI ECOLOGIQUES ET LES INVENTAIRES SPECIAUX
Les nombreux problèmes auxquels le Parc National de la Bénoué fait face le PNB dont l'absence des partenaires techniques et financiers ont poussé l'équipe de la Conservation à imaginer et développer des solutions alternatives, peu coûteuses et innovantes pour maintenir les valeurs écologiques de l'AP telles que les drones d'observations aériennes
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Un apprenant s'exercant au pilotage de l'un des types de mini-drone (DJI Phantom 3 advanced) à l'héliport du PNB |
Le PNB est malgré lui devenu leader dans l'introduction et l'exploitation des nouvelles technologies (drones ) et des outils spéciaux (camera trap) pour le suivi écologique dans les aires protégées. De nombreuses institutions académiques nationales (Université de Maroua, Université de Yaoundé, Université de Dschang, EFG..) ou étrangères (ERASMUS TROPIMUNDO) s'appuient de plus en plus sur ces compétences pour renforcer leur enseignements pratiques
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Accueil du staff enseignant de l'Université de Ngaoundéré en mars 2017 |
Cette compétence nouvelle connait un développement important au PNB grace à sa capacité à à accueillir et à renforcer des aptitudes pratiques des jeunes cadres sortis des universités (surtout les anciens stagiaires). La plupart de ces volontaires devenus plus compétents sur le terrain sont ainsi régulièrement récrutés dans les ONG et l'administration permettant ainsi leur remplacement
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Les ingénieurs volontaires et les écogardes faisant une démonstartion pratique au étudiants |
Les écogardes du parc et les volontaires (master2 et Ingénieurs) sont en perpétuel brassage, ces derniers apportant une aide précieuse au conservateur dans l'encadrement des nouveaux stagiaires. Une pépinière école dont la particularité est la promotion des espèces indigènes des dégradées dans les aires protégées. L'objectif annuel de cette initiative est de produire 200000 plants en fin 2017.
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Ingénieur assistant du Conservateur et ses invités de l'Université de Ngaoundéré dansla pépinière-Ecole du Buffle Noir |
Cette pépinière qui est alimentée par les nombreuses sémences ramassées par les écogardes dans le Parcs aura entre autres missions de former les riverains aux techniques de multiplication végétatives. L'objectif étant cette fois de renforcer le développement des vergers d'espèces fruitières (06 ha d'anacardiers étant déjà en croissance dans les villages Banda et Sassa Mbersi
Pratique d'identification et de distinction des espèces fauniques au moyens du suivi des traces le long des pistes créées par les animaux.
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Le conservateur du Parc avec un groupe d'étudiants lors de la reconnaissance des traces d'animaux |
Identification des espèces botanique consommées par les animaux pour illustrer l'importance de la relation faune-flore et la santé des habitats dans la gestion des aires protégées.
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Piliostigma thonningii une césalpiniacée prisée par les éléphants |
Les apprenants s'exercent à dénombre les espèces fauniques autour de la saline à Girafes
Photo de famille dans le lit en étiage de la Bénoué