lundi 19 décembre 2016

GESTATION DU PROJET DE RESTAURATION DE L'ECOLOGIE DE LA HAUTE VALLEE DE LA BENOUE POUR 2017

Après l'interminable serie de diagnostics alarmistes pronostiquant la disparition prochaine du Parc National de la Bénoué,  le service de la conservation de cette  importante, réaffirme sa détermination  le faire redevenir un  réfuge biologoque sûr pour la splendide faune  du grand Nord Cameroun



Cette ambition s'est jusqu'ici déclinée  par permanence de la présence des patrouilles d'écogardes sur le terrain, la structuration de la recherche, la rélance de la cogestion



Un des résultats les plus visibles étant sans nul doute l'éradication de la plupart des sites d'orpaillage qui pillulaient dans le noyau dur de conservation en 2014. En effet, sous la forte pression imposé par les écogardes du service de la conservation du PNB dès 2014.
2014, Interpellation de transhumants au site "Douala",village d'orpaillage abritant des milliers d'orpailleurs  éradiqué en 2015


Malheureusement, tel un serpent de mers, l'on observe une résurgence de nouveaux sites d'orpaillage dans les zones de chasse de la périphérie du Parc. D'où l'appel constant pour une plus grande synergie d'intervention et un mutalisation des moyens de lutte contre ce phénomène.
Un site d'orpaillage actif dans une zone de chasse périphérique du PNB

Mais la seule réponse sécuritaire ne pouvant venir à bout du phénomène d'envahissement qui menace directement la survie des aires protégées  à cout terme, après les expériences réussie en 2016, la RESTAURATION DES HABITATS DE LA FAUNE PASSERA PLUS QUE JAMAIS PAR  LA PROMOTION DES PEPINIERES LOCALES,



LA MULTIPLICATION DES PEPINIERES DANS LES ECOLES PILOTES ET DE NOUVEAUX VILLAGES 




L'AGRANDISSEMENT ET LA SYSTEMATISATION DES PEPINIERES  DANS TOUTES LES BASES-VIE DU SERVICE DE LA CONSERVATION



LE RENFORCEMENT DE LA COGESTION ET DES ESPACES DE DIALOGUE AVEC LES VILLAGEOIS PAR LA MULTIPLICATION DES ASSOCIATIONS/COMITE DE VIGILANCE DANS TOUTE LA PERIPHERIE DU PARC





LE DEVELOPPEMENT DES VERGERS A PARTIR DES PLANTS FRUITIERS ISSUS DES PEPINIERES MISES EN PLACE EN 2016
Des anacardiers issus de la pépinière villageoise de Guidjiba




En espérant le retour désormais annoncé des partenaires à la conservation et au développement,






Plus que jamais, la contribution de toutes les bonnes volontés institutionnelles et non-institutionnelles sont souhaitées pour redonner les couleurs aux aires protégées meurtries par de longues années de coupe accélérée des arbres pour le bois de feu et le charbon de bois.




Les jeunes et les femmes sont plus que jamais mis à contribution pour mettre sur pied de solides fondations
Participation des femmes dans le developpementdes vergers dans les villages


Les chefs de villages et les notables apportent également leur contribution à cette nouvelle frontière



La mise en place des nouvelles associations villageoises de développement qui jouent également le rôle de comités de vigilance represente l'un des pilliers de cette nouvelle approche .


L'ambition à terme est de developper des plantations et vergers individuels qui pourront alors fournir suffisamment et durablement du bois  et du charbon de bois charbon écologiques






mardi 13 décembre 2016

CONTRIBUTION DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE AU COMITE REGIONAL DE LUTTE CONTRE LE BRACONNAGE DANS LE NORD

Le service de la conservation du Parc National de la Bénoué (PNB) a marqué de sa présence le dernier comité Régional de lutte contre le Braconnage de la Région du Nord tenu le 09 Décembre 2016 dans une des salle de conférence de l’hôtel Bénoué à Garoua

Le Délégué Régional MINFOF Nord et le Sécretaire Général des services du Gouverneur (en Gandoura clair)  centre de la photo


Une attitude de l'équipe du MINFOF Nord  pendant l'exécution de l'hymne national. De gauche à droiteChef service de la faune et des aires protégées (tenue kaki), du Conservateur du Parc National de la Bénoué (en treillis vert), du Chef de brigade régional de contrôle et du Conservateur du Parc National de Bouba Ndjidda





Le Conservateur du Parc National présente les points saillants du PNB aux membres du comité et aux autres parties prenantes de la conservation invités à la rencontre. Au premier plan les partenaires techniques dela conservation dans le nord



A l’issue de la rencontre, une dizaine de résolutions ont été formulées à l’adresse des décideurs au niveau stratégiques et des acteurs clé au niveau opérationnel.




 Parmi ces recommandations figure en bonne place la nécessité de parachever le processus de déguerpissement des corridors de migration de la faune envahis par les populations dans la périphérie-ouest du Parc National de la Bénoué.


Processus conduit avec l’adhésion des populations depuis deux ans a été mis mal par des manipulateurs qui instrumentalisent la précarité des riverains en vue de  s’accaparer des terres agricoles dans l’éventualité d’un déclassement.




En effet, en dehors de la convention decogestion signéeentre le MINFOF et les populations riveraines en 2002, de 2014 à 2016, de nouveaux engagements ont été ratifiées entre le service de la conservation et les différents groupes ethnologiques riverains du PNB.

Cependant, malgré ces différents engagements pris dans la convention de cogestion et dans les accords spécifiques entre les populations riveraines et le MINFOF. Certains leaders d'opinions soutenus par des opérateurs économiques promoteurs des grands champs qui envahissent les aires protégées du nord continuent de financer l’installation anarchique des migrants dans les corridors au delà  des zones à usage multiples. mais également à instrumentaliser ces villageois afin d'entretenir un climat de défiance et de non droit dans la zone
Les populations s'opposent violemment au processus de déguerpissement du corridor girafe auquel ils ont pourtant souscrit

Toutefois, malgré ces difficultés, le service de la conservation maintient un dialogue actif avec les riverains..Et bien au contraire, l'accélération des activités concrètes de cogestion démeure pour la conservation l'option principale pour désamorcer la catastrophe écologique qui se noue depuis une décennie dans le complexe des aires protégées du nord
Une ultime concertation avec des villageois avant la mise en place du premier verger d'anacardier dansle village




lundi 12 décembre 2016

LE PARC NATIONAL DE LA BENOUE A BESOIN DE SES AMIS POUR CONSOLIDER LES TIMIDES INDICATEURS D'UN RETOUR PROGRESSIF AUX EQUILIBRES ECOLOGIQUES EN 2017

Quoique la situation restant encore critique à plus d'un titre, l'on peut légitimement penser aujourd'hui que la dynamique vertueuse est résolument enclenchée au Parc National de la Bénoué (PNB).  Les options prises par le service de la conservation ne demande qu'à être évaluées et renforcées par les Vrais Amis du P N de la Bénoué. 
la dissuasion  par maintien d'une présence permanente des équipes de patrouille et de monitoring  


Dans un environnement délicat l'option de la combinaison d'un programme cohérent de recherche scientifique, 
Eradication régulière des moindres campements avant qu'ils ne deviennent des villages

la restauration et le maintien d'un dialogue équilibré et constructif avec toutes les composantes ethnologiques locales, la prise en compte des observations  des acteurs-clé, 




Afin de réduire le coût écologique limité de la conservation post-mortem, il est necessaire de favoriser l'omniprésence des écogardes sur le terrain pour suivre et anticiper sur les activités anthropiques afin de les maintenir à leur plus simple expression. 
Mise à feu systématique des villages d'orpailleurs découverts dans toute l'UTO.




A titre d'exemple, sur un vingtaine de villages d'orpaillage présents en 2014 il n'en reste plus aucun dans le noyau dur. Malheureusement le phénomène semble avoir migré dans les zones de chasses limitrophes. D'où l'appel incessant du service de la conservation pour une synergie d'action


Suivi  des activités anthropiques: découverte de Douala-Kribi un site d'orpaillage en création non loin de Douala, un ancien grand site d'orpaillage aujourd'hui éradiqué


Cette présence est cependant tributaire des moyens logistiques (sacs de couchage, matelas de camping, gamelles etc) de base que les écogardes du PN dela Bénoué attendent des "vrais amis de la conservation" pour compléter et capitaliser les efforts importants (armements, recrutements, salaires,..) faits par l'administration ces dernières années


L'embellie décrite ici ne saurait s'accomoder des discours, des réunions et des procédures sans fins. Il est question d'apporter le minimum de moyens aux écogardes  de ce Parc imminemment stratégique pour la faune du Nord. La survie des troupeaux d'éléphants, qui sont de retour dans le Parc qu'il aavait déserté des années durant en dépend
Un écogarde devant des anciennes et des nouvelles crotes d'éléphant indiquant une fréquantation régulière de la zone


Après les nombreux discours alarmistes, les écogardes du PNB  attendent des Amis du Parc Amis du Parc un accompagnement concret afin de garder leur enthousiasme

Une équipe de la patrouille à girafes sur le terrain

La grande faune  mammalienne (girafes, elands, éléphants, panthères,lions, buffles....) garante du maintient de l'écosystème  aimerait bien garder son rôle d'ingénieur des savanes du nord.Votre contribution en est la condition
signes de passage d'un groupe d'éléphants "dans une localité" du Parc national de la Bénoué


vendredi 9 décembre 2016

LECONS APPRISES DE L'ATELIER CONJOINT (CAMEROUN-RCA-TCHAD) DE FORMATION SUR LES OUTILS DE SUIVI-ECOLOGIQUE DU 05 AU 07 DECEMBRE 2016

Sur invitation du Projet PCBAC –SEAC  équipe du Parc National de la Bénoué a activement pris part à l’Atelier Conjoint de Formation sur les outils de suivi écologique qui a rassemblés les agents des Ministères en charge de la faune dans ces trois pays d’Afrique centrale.


Cette initiative qui est louable à plus d’un titre demande cependant à être renouvelée et approfondie par des exercices pratiques pour espérer être à la hauteur des graves menaces qui pèsent actuellement sur la faune des savanes d’Afrique centrale. En effet en trois jours il n’est pas très facile d’aller au-delà de la présentation des forces et des faiblesses des outils actuellement utilisés dans les différents sites.



Une présentation succincte  du programme de suivi écologique à coût réduit avec une forte implication des developpement récents de la technologie, en cours d'implémentation au sein du Parc National de la Bénoué et ses zones de Chasse périphériques a été faite par le Conservateur du Parc (en vert sur la photo). 



L’intérêt de l’exposé du Conservateur  du Parc National de la Bénoué était de demontrer que le suivi-écologique doit  absolument et rigoureusement être maintenu à des niveaux acceptables dans des sites avec peu ou sans la présence de partenaires techniques et financiers de la conservation (comme c’est  le cas pour la Bénoué) depuis une décennie.


Le but du bref exposé de la Bénoué était marquer l’intérêt de prendre avantage des outils récents et des nombreuses solutions que propose la technologie dans le domaine du suivi écologique. L'idée est de garder un flux d'informations  sur la faune en général sur terre ferme




afin de documenter l'éthologie de faune dans  des milieux aquatiques de jour



Comme de nuit


Pour des espèces à moeurs crépusculaires ou nocturnes toujours bien représentées mais difficilement observables dans les conditions de perturbation actuelles. Panthères, lions, hyènes



Démonstration a ainsi été faite sur la capacité des outils modernes (mini-drones, camera-traps, monitoring des en ligne des habitats) de suivi à apporter des compléments là où les méthodes classiques sont parfois silencueses ou inapplicales.le gain qualitatif que l'on acquiert ainsi à mondre coût est incontestable.




L'autre aspect de cette urgence de combler les gaps causés par l'insuffisance des financements ou le départ des bailleurs est la promotion  des échanges avec les universités nationales 


et internationales qui sont autant de moyens de collecter une grande quantité de données quipeuvent être corrigées ou complétées ultérieurement


vendredi 2 décembre 2016

CONTRIBUTION DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE A L'ATELIER D'ORIENTATION ET DEPROPOSITION D'UN SYSTEME DE METHODOLOGIESAPPROPRIEES POUR LE SUIVI-ECOLOGIQUE DES GRANDS MAMMIFERES DANS LE COMPLEXE BSB

Une Equipe du Parc National de la Bénoué (PNB) conduite par le Conservateur a activement pris part du 1er au 03 Décembre aux travaux de l'atelier d'Orientation en vue de choisir un système idoine pour le suivi-écologique des grands mammifères dans le complexe bi-national des aires protégées Bouba ndjidda (Cameroun) et Sena Oura (Tchad)
La photo de famille àl'ouverture de l'atelier

Les travaux particulièrement suivis ont commencé par un passage en revue et l'analyse de l'ensemble des méthologie des inventaires de la faune conduits dans les aires protégées du grand Nord Cameroun et dans celles du Tchad.
L'assistance lors des exposés: au prelier plan du 2ème rang, le Conservateur et le chargé du suivi écologique du PNB