DESCRIPTION DE LA FILIERE CHARBON DE BOIS DANS LA PERIPHERIE DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE
Face au drame de la déforestration du maigre couvert ligneux et son corrolaire de dégradation des ressources faunique qui se joue à ciel ouvert dans les aires protégées du Nord cameroun, loin des préjugées et des fatasmes, le service de la Conservation du PN de la Bénoué encourage depuis 2014, la multiplication des études pour faire scientifiquement et rigoureusement le point de la situation.
L'album photos qui suit illustre l'ambiance dans laquelle un stagiaire du PNB a travaillé en totale immersion dans les communautés (migrantes pour l'essentiel) de la périphérie ouest du Parc, le long de la route nationale N°1. Un étudiant en 2ème année du cycle Master2 en stage au Parc a dû passer deux mois en immersion dans les villages où se trouve les plus grand nombre de foyers à charbon
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Femme recoltant le charbon résiduel d'un four éteint |
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Cabane d'agriculteurs migrants dans les corridors de la faune |
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Construction d'un four à charbon |
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eleveur transhumant de passage dans un village |
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Pour l'essentiel des sacs de charbon sont en général stockées dans l'arrière cour à l'abris des yeux |
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En achetant le charbon, les camioneurs en direction de Garoua et de Ngaoundéré sont devenus des acteurs majeurs de la déforestation |
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Malgré la distance de plus en plus grandes, le transport reste le dernier des soucis pour les producteurs de charbon |
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Arbres en sursis dans les champs qui prennent ensuite la place des arbres dans les corridors de migration de la faune sauvage |
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Toutefois ces arbres reliques ne tardent pas à passer par la case four à charbon qui sont en général inféodés à des champs agricoles |
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Sacs de charbon attendant évacuation au bord d'un chemin dans les champs |
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L'on peut très aisément rencontrer des sacs de charbon à tout bout de champs dans les corridors dégradés
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Four à charbon fumant: ce modèle pourrait théoriquement produire une vingtaine de sacs à son extinction |
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Prépartion d'un four de modèle tchadien,(avec compartiment aérien et souterrain): Contrairement au bois de chauffe, pour le charbon le bois frais est de mise |
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Passage obligé pour tous: l'abattage du bois frais |
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Extinction des derniers compartiments d'un four géant |
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La pratique n'est visiblement pas si aisée: Il faut marcher sur des charbons ardents au sens propre du terme |
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la technique commence d'abord par l'allumage du feu au pied des arbres frais
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La Carbonisation est de plus en plus une histoire de famille et de plus en plus d'agriculteurs se spécialisent dans la carbonisation |
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Il faut absolument rentrer avec un sac de charbon à la maison on est ainsi sûr de s'en tirer avec 2000F minimum |
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Stock en constitution dans une planque au village tout près de la route |
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Techniques de camouflage : les idées ne manquent pas pour échapper aux contrôles des écogardes du Parc |
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Brûler les gaulis sur pied favoriserait leur mort et leur usage comme bois de chauffe |
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Gardenia aqualla |
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Combretum collinum |
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Crossopterix februfuga |
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Burkea africana, l'espèce la plus recherchée pour la qualité de son charbon |
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Isiberlinia tomentosa |
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Combretum nigricans |
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Un four récemmment mis à feu dans les corridors |
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Cabane dans les nouveaux champs |
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Acacia hockii en sursis |
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Rejet de souche d'Annona senegalensis |
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les bergers transhumants l'autre cancer des aires protégées du nord cameroun |
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Etape 2 après le creusementdes trous: l'empilement du bois frais |
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S'il était possible de caher les sacs de charbon dans les pneus ce serait le bonheur des chauffeurs pour arrondir leurs fins de mois |
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Cabane dans les champs: il arrive que l'on y séjourne plusieurs jours pendant la période des travaux |
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bonne ambiance dans les champs illégalement installés au sein de la zone protégée |
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Explosion des nouveaux champs dans les corridors de passage de la faune sauvage |
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Avancée du front agricole dans les aires protégées: Ici, un champ de souches. les arbres ont été carbonisés avant |
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Avenir des aires protégées : installation anarchique des chams autour des villages spontannés à l'intérieur de l'espace protégé |
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A cet endroit vivait jadis une faune luxuriante
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Acacia sieberiana orphélin dans un corridor de migration de la faune sauvage transformé en champ agricole |
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Selon les migrants, un bon four commence par un bon trou
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A l'assaut des derniers arbres sur pied et du feuillage d'arbrisseau pour compléter le four en construction |
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Normalisation des sacs avant leur exposition à la vente |
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Derniers sacs d'un four géant dans l'attente de leur enlèvement |
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Il faut bien classer les sacs de charbon sous la bâche avec un peu de chance les forestiers du PNB n'y veront que du feu
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Petit four individuel cheminée ouvert après son extinction et juste avant la récolte du charbon |
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Femme bororo conduisant quatre taxis-brousse (ânes) vers le campement des bergers |
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RépondreSupprimerSalut Chef,
RépondreSupprimerLe rapport de stage est disponible auprès de qui ? En format électronique ?
Mantalania