SURSIS AU DEGUERPISSEMENT DES CORRIDORS DE MIGRATION DE LA FAUNE
Qouique le déguerpissement des corridors de migration de la faune sauvage (encadré par les autorités administratives) ,ne soit pas une option mais un passage obligé si l'on veut séreinement sauver la grande faune mammalienne du Nord Cameroun, le dialogue entre le service de la conservation et les populations riveraine ne saurait être rompu le PNB étant une réserve de Biosphère.
Une réunion houleuse à la limite tendue pendant laquelle le Conservateur du PN de la Bénoué a fermement martelé sa volonté de récuperér les corridors de migration de la faune actuellement envahis par les champs agricoles
Le morcellement et la dégradation des habitats de la faune sauvage qui en résultent sont de loin la principale menace à la survie de la faune sauvage selon la Convention pour la Diversité Biologique;
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La Carte de localisation des principales aires protégées dans la Région du Nord Cameroun |
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Ici l'on peut facilement voir la position centrale qui est celle du Parc National de la Bénoué (violet) et des ZIC1 et ZIC 4 à Cogestion dans sa périphérie-ouest. En rouge, les Parcs Nationaux de Bouba Ndjidda et du Faro ont été disposés à l'Est et à l'Ouest de ce Parc comme des réservoirs biologiques pour la trentaine de Zones de chasse (en vert);
Ce système ingénieusement concu à l'origine a bien marché jusqu'au début des années 2000 sans pour autant être entièrement implimenté, se payant même le luxe de ne pas délimiter entièrement (entre le PNB et Lles corridors de migration de la faune sauvage, ici confiné autour de la route nationale N°1 entre garoua et Ngaoundéré (en rouge).
Aujourd'hui de nouvelles menaces telles que l'orpaillage, l'envahissement des aires protégées par les bergers transhumants, la carbonisation ont pris le pas sur le braconnage classique de ces années là. Ci-dessus se dessinent en vert les contours que devraient logiquement avoir les corridors de migration pour maintenir une économie cynégétique florissante dans le Nord Cameroun, une restructuration des approches de la conservation
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Malgré le difficile dialogue, la concertation avec les riverains reste un des pilliers pour bâtir la solution à cette crise de la biodiversité qui se joue à ciel ouvert dans les aires protégées du nord Cameroun |
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Ici le Conservateur et les chefs des communautés migrantes venus lui soumettre leur doléances en vue d'un sursis à la mise à execution de l'arrêté préfectoral portant déguerpissement des corridors de migration de la faune sauvage de toutes activités agro- pastorale |
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La Conservation dans les aires protégées du Nord Cameroun se joue entre la Conservation de la biodiversité et les besoins légitimes de survie des populations riveraines pauvres: Un jeu d'équilibriste pas si facile à tenir |
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Les Chefs dec communautés migrantes fortement réprésentés à cette réunion de crise |
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Le Conservateur présentant les différents textes légaux et réglementaires sur lesquels repose sa ferme volonté de rendre les corridors de migration à leur affectation originelle ç'est-à-dire au passage de la faune sauvage |
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Deux chefs de villages autochtones qui se disent submergé par l'hyperactivité des migrants écoutant les explications du Conservateur |
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Le Conservateur au côté du Doyen des chefs traditionnels des villages riverains du Parc national de la Bénoué |
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Au premier plan, le présidents de la ZIC 1 (en bleu) et de a ZIC 4 (en pagne) suivent participent activement aux débats. Les ZICs dont ils sont les responsables abritent les 7 ZICs de migration qui devraient permetre le passage de la faune du Parc National de la Bénoué vers les ZICs 5 et 15 . Permettant ainsi le brassage entre les blocs de l'Est du Parc inféodées au PN de Bouba Ndjidda et les ZICs de l'Ouest inféodées au PN du Faro |
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Le Conservateur dévise ici avec le Chef du village OURO BOBO à l'issue de la réunion de crise |
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Proposition pour un redéployement équilibré des infrastrucures autour du Parc National de la bénoué afin d'en assurer la sécurisationon |
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