Le Conservateur accompagné ici par le chef d'unité d'Unité de Protection et un écogarde suivant la piste des girafes pour en identifier le dégré et la variabilité des perturbations anthropiques
La présence d'un bidon de carburant à l'arrière du Pick-up du service de la Conservation est un indicateur des patrouilles àgirafes qui durent généralement plus d'un jour
Les abattages d'arbres pour couper les routes sont la marque de fabrique des bergers pour diminuer au maximun la progression des équipes en patrouille
La marche à pied est dès lors de mise pour masquer au mieux la progession des équipes et le ratissage des secteurs
Les centaines de troupeaux de bovins conduits par des bergers en permanence sous l'effet des stupéfiants qui les transforment en redoutables agresseurs extrêmement belliqueux écument le Parc dès le début de la saison sèche
les troupeaux de moutons se comptent par centaines dans certains secteurs difficiles d'accès
Prenant avantage des difficultés d'accès à devastes zones duParc,les campements de bergers transhumants se multiplient et deviennent par endroit de veritables bases arrières à partir desquelles les troupeaux partent à la recherche des peuplements d'Afzelia africana
Les feuilles des branches mutilésé sont rapidement consommées par les bovins au pied des arbres
Progressivement le cycle végétatif qui n'est jamais bouclés compromet toute chance de regénération naturelle. Et ces arbres régulièrement dévitalisés finissent par s'assècher et dépérir.
Les girafes ainsi privées de leur alimentation préférées finissent par s'éloigner en direction des zones sans protection. Cette situation justifie ainsi la mise sur pied de ces patrouilles à girafes
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