samedi 23 avril 2016

RECUPERATION DES CORRIDORS DE MIGRATION DE LA FAUNE SAUVAGE: PATROUILLES ET DEMARCATION

Face à la dégradation accélérée des habitats de la faune sauvage dufait de l'anthropisation anarchique, la restauration des cooridors de migration de la faune de la périphérie Ouest de l'UTO Bénoué (Parc National et ses ZICs périphériques) est l'un des axes majeurs de la rehabilitation de la splendeur perdue des aires protégées du Nord Cameroun.



Le Projet de sécurisation et de cogestion des corridors de la périphérie Oest de l'UTO Bénoué s'est donc naturellement imposé comme l'un des derniers remparts pour responsabiliser la population riveraine de l'UTO dansla gestion des ressources au quotidien.


Les aptitudes physiques des 40 gardes communautaires appelés à patrouiller dans les zones de chasse sont désormais régulièrement mises à jour

Comme préliminaire à la délimitation définitive des corridors, la matérialisation des arbres  à la peinture est en cours pour pallier la méconnaissance des limites utilisée comme prétexte


ce marquage se fait sur les traces des anciennes plaques signalétiques négociées et mises en place avec les populations riveraines

Le respect des azimuts tel que négociés est l'un des aspects absolument respecté pour garder la confiance des riverains

Contrairement à la démarcartion précédente qui se limitait à quelques kilomètres de la route nationale, il est cette fois question de joindre la ZIC 5 (bloc Faro)  pour restaurer la connectivité entre les UTO Faro et Bénoué

 les andains à brûler aux pieds des arbres pour faciliter leur assèchement


Des jours entiers pour assurer les patrouilles dans les corridors de plus en plus dévastés par les nouveaux champs


De temps en temps des agriculteurs téméraires sont surpris en cette période de semis dans les champs

Ce qui reste des corridors jadis parcourrus par une faune abondante et diversifiées entre les aires protégées du Nord


 Les orpailleurs sont une constante dans les moindres cours d'eau traversés par les patrouilleurs


 Les agriculteurs sont systématiquement interpellés et déguerpis des corridors



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