LA ZONE A COGESTION DANS LA PERIPHERIE OUEST DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE
Les deux Zones d'intérêt Cynégétiques en jaune1 et 4 (ZIC 1 et 4 à Cogestion ) de la périphérie Ouest du Parc National de la Bénoué dans le Complexe des aires protégées du Nord Cameroun.
Avec ces nombreux appuis, SNV et WWF ont été des agences qui ont séjourné pendant de longues années pour appuyer les différentes activités liées à la cogestion
Le Parc National de la Bénoué (Réserve de Biosphère de l'UNESCO) dans la Région du Nord Cameroun comme le Parc National de Waza, l'une des premières aires protégées à abriter les initiatives de Cogestion. Cette expérience a par ailleurs bénéficié d'une de nombreux et importants appuis logistiques, techniques et financiers (PCGBC, FAO, UNESCO,FAC, USAID, WWF,SNV...)
Pendant de longues années, la végétation de la ZIC 1 et de la ZIC 4 à l'image des 28 autres ZIC, a abrité une importante biodiversité faunique,faisant de la région du Nord, la base de l'industrie touristique et cynégétique du Cameroun.
Cependant tous ces appuis et bien d'autres facteurs se sont brusquement arrêté en 2005 sans avoir préparer la suite du processus
La conséquence immédiate de ce rétrait brusque en 2005 de tous les appuis a été l'arrêt des patrouilles et des activités d'écodéveloppement avec pour conséquence la course éffrénée aux défrichements agricoles des riverains et principalement les migrants (3/4 de la population totale). Ces derniers, frustrés et pleins de ressentiments, car non pris en compte malgré leur grand nombre dans toutes les instances de cogestion pendant toute la durée du processus
Les résultats des récentes recherches sur la dynamique de la végétation de la zone à cogestion indique clairement une dégradation accélérée des différents habitats de cet espace qui a abrité pendant logtemps une faune des plus abondante et diversifiée
Parmi les causes de l'accélération des activités anthropiques, les riverains et spécialement les migrants de dernière génération toujours plus nombreux (20000 à 25000 âmes) déclarent ne pas reconnaitre les limites des corridors de migration négociés et installés.
Une autre des causes seraient la démarcation incomplète (absence de connectivité) de ces zones de passage de la faune sauvage par rapport aux zones à usage multiples qui ceinturent les villages le long de la route nationale N°1 reliant les métropoles de Ngaoundéré et Garoua
Sans avoir la prétentions de recréer la roue, en s'appuyant sur les leçons apprises des échecs et des réussites du processus de Cogestion, et malgré le manque de projet d'appui, la nouvelles équipe a simplement repris les bonnes pratiques pour relancer le processus
La discipline et la franche collaboration entre les écogardes du service de la Conservation;
La relance du dialogue et le soutien des Comités de Gestion des deux ZICs à cogestion (COZIC)
La reprise du dialogue avec les autorités traditionnelles
L'élargissement des instances de dialogue aux populations migrantes qui représente 3/4 de la population totale et des activités anthropiques incriminées (défrichement, fabrication du charbon de bois, coupe abusive et vente du bois de chauffe, orpaillage, braconnage...)
La révision du Microzonage pour restaurer la connectivité entre les différentes aires protégées.
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