mercredi 23 mars 2016

LES DONNEES DE LA RECHERCHE ET LA COMBINAISON DES MOYENS TECHNOLOGIQUES AU SECOURS DE LA CONSERVATION DES PARCS NATIONAUX

Les photos et les vidéos issus des cameras infra-rouges et du mini drone DJI PhantomIII sont de très haute qualité et d'un apport déterminant

Les cameras infra-rouges
 Un effort de plus en plus important est fait en ce moment par le service de la conservation pour réduire les spéculations sur le présence ou l'absence des animaux à moeurs nocturnes dont particulièrement difficiles à observer lors des inventaire classique par l'usage des camera infra-rouges


 Les deux principaux axes de ce programme sont la formation sur le terrain des écogardes à la pose et à la documentation des photos et films produits par les cameras pièges



les résultats pprobants ne se sont pas fait attendre. 


 Le Mini-drone
 Cet outil expérimenté dans le cadre d'un stage d'étudiant est indéniablement porteur de beaucoup de beaucoup de potentiel pour la surveillance et le suivi écologique dans les parcs nationaux



Le Conservateur du PNB en passe de déposer le mini drone pour son premier vol de reconnaissance



 Prêt pour le décollage




 Premières images de l'habitat des girafes dans la phase ascendante du mini drone




Dénombrement direct et suivi de la méga-faune. Ici un groupe de six girafes vu du mini drone




Analysre et interpretation des images, une activité systématique tout comme la recharge des batteries du mini drone et des cameras infra-rouges enlevées. 
En définitive, l'usage intensif et la combinaison des solutions offertes par les avancées technologiques sont également un moyen de réduire les coûts de la conservation et de gagner du temps face aux menaces qui ne cessent de grandir dans les aires protégées.




mardi 22 mars 2016

SECURISATION DE L'HABITAT DES GIRAFES DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE

Les Girafes sont victimes du braconnage mais surtout de la dégradation de leur habitat par les éleveurs transhumants. Cette situation a obligé le Conservateur a veiller personnellement au couplage systématique des activités de suivi écologique avec les patrouilles de l'Unité de protection
Le Conservateur accompagné ici par le chef d'unité d'Unité de Protection et un écogarde suivant la piste des girafes pour en identifier le dégré et la variabilité des perturbations anthropiques


 Des patrouilles se font en collaboration avec les Forces de Maintien de l'Ordre. Comme lors de la visite de la délégation de l'Ambassade des Etats-unis d'Amérique.



La présence d'un bidon de carburant à l'arrière du Pick-up du service de la Conservation est un indicateur des patrouilles àgirafes qui durent généralement plus d'un jour



 Les abattages d'arbres pour couper les routes sont la marque de fabrique des bergers pour diminuer au maximun la progression des équipes en patrouille



 La marche à pied est dès lors de mise pour masquer au mieux la progession des équipes et le     ratissage des secteurs



Les centaines de troupeaux de bovins conduits par des bergers en permanence sous l'effet des stupéfiants qui les transforment en redoutables agresseurs extrêmement belliqueux écument le Parc dès le début de la saison sèche


les troupeaux de moutons se comptent par centaines dans certains secteurs difficiles d'accès



Prenant avantage des difficultés d'accès à devastes zones duParc,les campements de bergers transhumants se multiplient et deviennent par endroit de veritables bases arrières à partir desquelles les troupeaux partent à la recherche des peuplements d'Afzelia africana


 Peuplements d'Afzelia africana après le passage des bergers élageurs




Les feuilles des branches mutilésé sont rapidement consommées par les bovins au pied des arbres 




 Les jeunes repousses de feuilles qui repartent des arbres mutilés l'an dernier sont systématiquement coupées, ne laissant aucune chance à la floraison et encore moins à la fructification de l'arbre




Progressivement le cycle végétatif qui n'est jamais bouclés compromet toute chance de regénération naturelle. Et ces arbres régulièrement dévitalisés finissent par s'assècher et dépérir.



  Les girafes ainsi privées de leur alimentation préférées finissent par s'éloigner en direction des zones sans protection. Cette situation justifie ainsi la mise sur pied de ces patrouilles à girafes

lundi 21 mars 2016

IMAGES RECENTES DE LA RESTORATION DE LA Mega FAUNE DANS LE PARC NATIONAL DE LA BENOUE

SUIVI DES GRANDS ET PETITS CARNIVORES

Malgré les moyens limités de la Conservation, un suivi rigoureux et systématique des activités des grands et petits carnivores est entrain d'être mis en place. Après de nombreux contacts visuels et très brefs avec des lions, l'équipe de la Conservation a décidé d'affiner la collecte des données sur les grands carnivores dont la survie est remise en question au PNB.
La civette (Civettictis civetta civetta) de la famille des Viverridae,  espèce commune du Parc National de la Bénoué est la première à s'inviter à la séance photos. la camera infra rouge placée derrière les boukarous du Buffle Noir (Base-vie du Parc National de la Bénoué)




 Une seconde arrive face la camera

 Puis une troisième, indiquant la forte densité de cette espèce dans la zone de film


 Mais voila qu'en lieu et place des lions attendus surgit une panthère



 Plus d'une dizaine d'heures après une autre panthère bien plus grosse est furtivement filmée

mercredi 16 mars 2016

AVENIR DES AIRES PROTEGES ET PISTES POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA SURVEILLANCE DES AIRES PROTEGEES: L'USAGE DES MINI-DRONES

Face aux nombreuses menaces qui pèsent de plus en plus dangéreusement sur les aires protégées; la technologie offre de plus en plus des réponses peu onéreuses (moins de 1000 euros pour ce spécimen) et d'un impact qui pourraient être déterminant dans la surveillance des aires protégées de savanes spécialement: c'est le cas de l'usage des mini-drones 
 Le Conservateur du Parc National de la Bénoué présente ici un des spécimens de mini drones dont l'usage bien codifié et règlementé pourrait tout changer quant à la gestion de nos aires protégées



les applications de cet outil pourraient couvrir les inventaires de faune, le au suivi écologique et à la surveillance à large rayon des espaces protégées contre les départs de feu et voire la lutte contre le braconnage et l'envahissement des aires protégées avec une incidence forte sur la réduction des incertitudes


 Une démonstration faite par le stagiare sous le regard attentif du conservateur et des chefs des unités  de protection et recherche et coopération respectivement.


 Le décollage à la verticale du mini drone ne requiert moins d'un mètre carré de surface plane. En cas de force majeure, l'engin pourrait partir du dessus de n'importe quel véhicule



lundi 14 mars 2016

IMAGES RECENTES DE LA RESTORATION DE LA Mega FAUNE DANS LE PARC NATIONAL DE LA BENOUE

Les GIRAFES.
L’habitat de la girafe est dégradé ou détruit par le pastoralisme, le défrichage des terres pour l’agriculture et l’exploitation incontrôlée du bois de construction et du bois de chauffage, pour ne citer que ces causes. Malgré ces menaces, à l'image des Elans de Derby, une population de girafes relativement stable est observée tous les ans dans le Parc National de la Bénoué

Oui regardez moi bien je suis une girafe de la sous-espèce Kordofon (ancienne province du Soudan) de mon nom scientifique Giraffa camelopardalis antiquorum. Nous avons souvent été confondues par des scientifiques pressés avec la sous-espèce peralta qui est la girafe dite du Niger, franchement beaucoup plus claire que nous.




  
Voici ma petite cousine qui attend comme moi d'être nommée. Elle est Kordofan mais si vous ne prêtez pas attention avec ses taches plus foncées, elle pourrait être classée dans les girafes nubiennes (Ethiopie) ou Rhodésienne (Zambie). 



Notre aire de distribution va de l'ouest du Soudan au nord du Cameroun en passant par le sud du Tchad et la République Centrafricaine. 




Dans notre secteur du Parc National de la Bénoué en dehors de notre groupe qui compte 11 individus. Nous rencontrons souvent trois groupes voisins de 5, 4 et 9 individus en plus des nombreux solitaires




Bon, mes copines et moi avons assez bavardé comme ça. Nous repartons voir si les bergers transhumants qui font l'élagage sauvage ont laissé quelques uns de nos Afzlia africana favoris intacts






dimanche 13 mars 2016

IMAGES RECENTES DE LA RESTORATION DE LA Mega FAUNE DANS LE PARC NATIONAL DE LA BENOUE

Les ELANS DE DERBY.
Les données de multiples recherches menées ou en cours dans le Parc National de la Bénoué indiquent de plus en plus que la restoration de la faune sauvage serait en bonne voie malgré le niveau et la nature des menaces qui restent élevés

 Ah il y a des curieux qui viennent nous voir alors?



C'est bon les gars vous pouvez resserrer les rangs, n'ayez pas peur ce sont les écogardes du Parc ils ne nous feront aucun mal




 D'accord pour la pause mais là mon Conservateur je crois que vous vous rapprochez un peu trop



 Nous  préférons repartir car avec vous les hommes on ne sait jamais ce qui va arriver
.



mardi 8 mars 2016

DERNIER JOUR DE VISITE DE L'AMBASSADE DES ETATS UNIS AU PARC NATIONAL DE LA BENOUE J 4

Le dernier jour de la visite des américains dans le Parc a été meublé par la descente dans les villages Banda où il ont visité les sites maraîchers encouragés par le service de la Conservation, 

Un des nombreux champs promus par le projet de "sécurisation et de cogestion des corridors de migration" entre autres alternatives génératrices de revenus auprès des riverains du Parc


Photo de famille du Club des Amis du Parc National de la Bénoué du lycée du village Gamba avec la délégation de l'Ambassade américaine après un chaleureux accueil et les questions-réponses en salle, 


 Arrivée des écogardes et du Conservateur à la pépinière villageoise du COZIC 4 au sein du village Guidjiba


 Les émissaires de l'ambassade américaine arrivent à leur tour surle site de la pépinière de Guidjiba





Le Conservateur présente Madame NENE BOUBA, Présidente du COZIC 4 aux illustres visiteurs



Madame la présidente et le responsable du forage et de l'arrosage des plants expliquent aux visiteurs sur leurs activités


Mihaela devant un bloc de plants nouvellement ensemencés


 Arrivée des visiteursà la base-vie secondaire de Guidjiba pour la dernière articulation de la visite



 Entrée  dans les locaux de la base-vie secondaire de Guidjiba


 Visites des compartiments de la base-vie


 Le Conservateur présentant les enjeux et perspectives de la Conservation et du développement dans la zone couverte par l'UTO Bénoué



 Le Conservateur présentant les forces, les faibles,les opportunités et les menaces sur la conservation de la biodiversité de l'UTO Bénoué



 Photos souvenirs à la fin de quatre jours de visite de l'ambassade des Etats Unis au Parc National de la Bénoué



Les aurevoirs et les promesses de collaboration