mardi 22 mars 2016

SECURISATION DE L'HABITAT DES GIRAFES DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE

Les Girafes sont victimes du braconnage mais surtout de la dégradation de leur habitat par les éleveurs transhumants. Cette situation a obligé le Conservateur a veiller personnellement au couplage systématique des activités de suivi écologique avec les patrouilles de l'Unité de protection
Le Conservateur accompagné ici par le chef d'unité d'Unité de Protection et un écogarde suivant la piste des girafes pour en identifier le dégré et la variabilité des perturbations anthropiques


 Des patrouilles se font en collaboration avec les Forces de Maintien de l'Ordre. Comme lors de la visite de la délégation de l'Ambassade des Etats-unis d'Amérique.



La présence d'un bidon de carburant à l'arrière du Pick-up du service de la Conservation est un indicateur des patrouilles àgirafes qui durent généralement plus d'un jour



 Les abattages d'arbres pour couper les routes sont la marque de fabrique des bergers pour diminuer au maximun la progression des équipes en patrouille



 La marche à pied est dès lors de mise pour masquer au mieux la progession des équipes et le     ratissage des secteurs



Les centaines de troupeaux de bovins conduits par des bergers en permanence sous l'effet des stupéfiants qui les transforment en redoutables agresseurs extrêmement belliqueux écument le Parc dès le début de la saison sèche


les troupeaux de moutons se comptent par centaines dans certains secteurs difficiles d'accès



Prenant avantage des difficultés d'accès à devastes zones duParc,les campements de bergers transhumants se multiplient et deviennent par endroit de veritables bases arrières à partir desquelles les troupeaux partent à la recherche des peuplements d'Afzelia africana


 Peuplements d'Afzelia africana après le passage des bergers élageurs




Les feuilles des branches mutilésé sont rapidement consommées par les bovins au pied des arbres 




 Les jeunes repousses de feuilles qui repartent des arbres mutilés l'an dernier sont systématiquement coupées, ne laissant aucune chance à la floraison et encore moins à la fructification de l'arbre




Progressivement le cycle végétatif qui n'est jamais bouclés compromet toute chance de regénération naturelle. Et ces arbres régulièrement dévitalisés finissent par s'assècher et dépérir.



  Les girafes ainsi privées de leur alimentation préférées finissent par s'éloigner en direction des zones sans protection. Cette situation justifie ainsi la mise sur pied de ces patrouilles à girafes

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