mardi 13 décembre 2016

CONTRIBUTION DU PARC NATIONAL DE LA BENOUE AU COMITE REGIONAL DE LUTTE CONTRE LE BRACONNAGE DANS LE NORD

Le service de la conservation du Parc National de la Bénoué (PNB) a marqué de sa présence le dernier comité Régional de lutte contre le Braconnage de la Région du Nord tenu le 09 Décembre 2016 dans une des salle de conférence de l’hôtel Bénoué à Garoua

Le Délégué Régional MINFOF Nord et le Sécretaire Général des services du Gouverneur (en Gandoura clair)  centre de la photo


Une attitude de l'équipe du MINFOF Nord  pendant l'exécution de l'hymne national. De gauche à droiteChef service de la faune et des aires protégées (tenue kaki), du Conservateur du Parc National de la Bénoué (en treillis vert), du Chef de brigade régional de contrôle et du Conservateur du Parc National de Bouba Ndjidda





Le Conservateur du Parc National présente les points saillants du PNB aux membres du comité et aux autres parties prenantes de la conservation invités à la rencontre. Au premier plan les partenaires techniques dela conservation dans le nord



A l’issue de la rencontre, une dizaine de résolutions ont été formulées à l’adresse des décideurs au niveau stratégiques et des acteurs clé au niveau opérationnel.




 Parmi ces recommandations figure en bonne place la nécessité de parachever le processus de déguerpissement des corridors de migration de la faune envahis par les populations dans la périphérie-ouest du Parc National de la Bénoué.


Processus conduit avec l’adhésion des populations depuis deux ans a été mis mal par des manipulateurs qui instrumentalisent la précarité des riverains en vue de  s’accaparer des terres agricoles dans l’éventualité d’un déclassement.




En effet, en dehors de la convention decogestion signéeentre le MINFOF et les populations riveraines en 2002, de 2014 à 2016, de nouveaux engagements ont été ratifiées entre le service de la conservation et les différents groupes ethnologiques riverains du PNB.

Cependant, malgré ces différents engagements pris dans la convention de cogestion et dans les accords spécifiques entre les populations riveraines et le MINFOF. Certains leaders d'opinions soutenus par des opérateurs économiques promoteurs des grands champs qui envahissent les aires protégées du nord continuent de financer l’installation anarchique des migrants dans les corridors au delà  des zones à usage multiples. mais également à instrumentaliser ces villageois afin d'entretenir un climat de défiance et de non droit dans la zone
Les populations s'opposent violemment au processus de déguerpissement du corridor girafe auquel ils ont pourtant souscrit

Toutefois, malgré ces difficultés, le service de la conservation maintient un dialogue actif avec les riverains..Et bien au contraire, l'accélération des activités concrètes de cogestion démeure pour la conservation l'option principale pour désamorcer la catastrophe écologique qui se noue depuis une décennie dans le complexe des aires protégées du nord
Une ultime concertation avec des villageois avant la mise en place du premier verger d'anacardier dansle village




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